Lettre fermée

5 janvier 2011

Cher ami,

je t'écris ces quelques mots pour te dire combien ta présence me manque, combien j'aimerai pouvoir à nouveau discuter avec toi en regardant au fond de tes yeux.

L'histoire s'est écrite sur fond de toile, à se regarder à travers ce miroir, à partager nos ressentis nos compréhensions de situations difficiles à vivre seul. L'histoire s'est déroulée de façon logique, l'issue ne pouvait en réalité être que celle que nous avons connu en nous rencontrant. Tant de choses décrites, tant de choses dites, tant de blessures à soigner, tant de tendresse à partager...

Mais le monde est bien trop vaste dans ces cas-là, le monde est bien trop grand pour qu'une telle aventure perdure. Et puis, il nous fallait re-écrire notre propre histoire, vivre nos propres aventures pour se reconstruire, chacun à notre manière.

D'autres douleurs, d'autres blessures, d'autres maux teintés de nos passés respectifs... une recherche physique, une présence pour les moments de vide.

Ce qui nous unit est bien plus fort que ce que les autres peuvent imaginer, ce qui nous unit est unique... et c'est pour cela qu'il m'est impossible de défaire ce lien, c'est pour cela que nos échanges demeurent importants à mes yeux.

Les souvenirs ressurgissent. L'envie d'être simplement au creux de tes bras et me sentir rassurée, sereine. Etre enfin moi, être tout simplement moi sans aucun artifice sans aucun voile... être dans tes bras.

Cher ami, je t'écris ces quelques mots pour te dire que ma porte reste ouverte quand un voyage inopiné t'amènera à visiter mon pays...

Cher ami, ta présence me manque cruellement mais il faut maintenant avancer... peut-être nos chemins se croiseront-ils à nouveau... 

Laurence

A toi, mon ami.